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Cancellieri. XVII. Lettera sopra il tarantismo, l'aria di Roma e della sua campagna; con la notizia di Castel Gandolfo, ib., 1817, in-12. Cette lettre adressée au docteur Koreff renferme beaucoup de détails sur la vie de l'auteur, des extraits des manuscrits du P. Cordara, des notices biographiques, un catalogue des ouvrages sur le café, etc. XVIII. Dissertazione epistolare, etc. Dissertation épistolaire sur deux inscriptions des martyres Simplicie, mère d'Orse, et d'une autre Orse, trouvées avec leurs vêtements et des vases contenant du sang dans les cimetières de Saint-Cyriaque et de Sainte-Agnès, ib., 1819, in-12. Il a trouvé le moyen de parler, dans cet opuscule, du traité de la République de Cicéron, que M. Mai venait de découvrir dans les manuscrits palimpsestes du Vatican. XIX. Notizie istoriche delle stagioni e de' siti diversi in cui sono stati tenuti i conclavi nella città di Roma, ib., 1823, in-8°. Son but est de prouver que l'air n'est point aussi malsain à Rome qu'on le prétend, puisqu'il ne s'est jamais déclaré de maladie contagieuse dans le conclave. XX. Notizia sopra l'origine e l'uso dell' anello pescatorio, ib., 1823, in-8°. XXI. Lettera sopra la statura di Mosè del Buonarotti, con la biblioteca mosaica, Florence, 1823, in-4°. XXII. Notizie istoriche delle chiese di santa Maria in Julia e di santo Giovanni Calibita, Bologne, 1823, in-4°. Cet ouvrage est orné du portrait de l'auteur. XXIII. Lettera al conte Morocini, sulla cifra dell' accademia de' Lincei, Venise, 1829, in-8°. XXIV. Un assez grand nombre d'Eloges et de Notices biographiques imprimées séparément et dans des recueils, entre autres sur

Dante, sur Christophe Colomb et sur Gersen, abbé en 1240, que Cancellieri regarde comme l'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ. L'abbé Baraldi a publié une vie de ce philologue. W-s. CANCER (JACQUES), jurisconsulte espagnol, né à Balbastro dans le royaume d'Aragon, s'établit à Barcelone où il mourut vers la fin du seizième siècle, âgé de 72 ans. On a de lui un ouvrage excellent intitulé : Variæ resolutiones juris cesaræi pontificis et municipalis principatus catalauniæ, 1590, 3 vol. in-fol. (Voy. la Bibl. hisp. de Nic. Antonio, et Moréri, 1759). Fontanella, dans ses Décisions de Mantoue, tom. II, p. 165 et 518, appelle Jacques Cancer auteur très-grave, très-docte, et un véritable jurisconsulte. Son livre faisait autorité dans quelques-uns de nos parlements de droit écrit. Cancer avait laissé manuscrit un autre recueil de Résolutions ou Conseils, que Joseph Ninot, son parent, évêque de Lérida, chercha vainement à découvrir pendant qu'il était auditeur de Rote à la cour de Rome.-CANCER (Jérôme), poète espagnol du 17° siècle, était officier de la cour de Philippe IV et mourut en septembre 1655. Son principal talent consistait en équivoques, jeux de mots, plaisanteries et facélies en vers. L'auteur de la Bibliothèque espagnole nous apprend que l'ensemble des jeux poétiques de Cancer faisait le délice des oreilles et leur volupté (summa cum voluptate auribus excipitur). Il ajoute que, comme poète, il eut peu d'égaux (pares habuit paucos); et que, comme auteur facétieux, il a surpassé tous ceux qui ont excellé dans le même genre (reliquos omnes su

perare visus fuit). Les Euvres de Jérôme Cancer furent imprimées à Madrid, en 1650, in-4°. On y trouve une immense profusion de jeux de mots, d'équivoques, de quolibets, plusieurs comédies écrites laudabiliter; et tout le volume, dit son grave biographe, est plein d'urbanité et de facéties (opera urbanitate et facetiis plena). Aussi l'auteur facétieux était-il attaché à la cour de Philippe IV (Matriti in curia degens). Ces courtes citations feront connaître le goût et la manière du plus célèbre des biographes espagnols, chanoine et procurateur des affaires d'Espagne en cour de Rome.

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CANCLAUX (JEAN BAPTISTECAMILLE, Comte DE), général français, naquit à Paris le 2 août 1740, d'une ancienne famille de noblesse de robe. Après avoir acquis dans l'école d'équitation de Besançon une instruction très-solide, il partit à l'âge de seize ans comme volontaire dans un corps de cavalerie et fit toutes les campagnes de la guerre de Hanovre. Sans autre protection que son mérite, il obtint un avancement assez rapide. En 1774 il était chevalier de Saint-Louis el major du régiment de Conti, dragons,avecrang de colonel. S'étant rangé, dès le commencement de la révolution, dans la minorité de la noblesse qui en adopta les principes, il fut nommé maréchal-dee-camp en 1791, et lieutenant-général le 7 septembre de l'année suivante. Placé sous les ordres de Labourdonnaye dans le Finistère, il y réprima, sans employer de moyens rigoureux, les insurrections partielles que la conspiration de la Rouarie fit éclater. Il se rendit ensuite à Nantes, et, secondé par la garde nationale, il dissipa les rassemblements qui s'étaient formés sur

la rive droite de la Loire. Au mois d'avril 1793, nommé commandant de l'armée des côtes de Brest, il s'empressa de faire connaître au ministre sa véritable situation, et de lui demander des secours qui n'arrivèrent point. Rassuré cependant par quelques succès obtenus sur les insurgés dans la Vendée, il crut pouvoir quitter Nantes pour aller dans le Morbihan où sa présence était nécessaire. Mais à la nouvelle que les Vendéens s'étaient emparés de Saumur et de Machecoul, il se hâta de revenir à Nan1es (1). Il établit à Saint-Georges un camp de trois à quatre mille hommes pour couvrir la ville, et prit d'ailleurs toutes les mesures propres à repousser une attaque. Cependant les Vendéens, maîtres des deux rives de la Loire, s'avançaient au nombre de quatre-vingt mille hommes. Ils sommèrent les magistrats de Nantes de reconnaître l'autorité royale, les menaçant en cas de refus de passer au fil de l'épée la garnison, qui ne consistait qu'en un régiment de ligne et de livrer la ville au pillage.

,

(1) Le général Canclaux était membre de la société populaire de Nantes. Il fallait, sous peine d'ètre réputé suspect, s'y faire agréger; et c'est ainsi que le général Labourdonnaye en avait fait partie. Le général Canclaux prenait part aux travaux de la société que j'avais alors le triste et dangereux honneur de présider. II me remit, écrit de sa main, le projet suivant, que je fis adopter: « Projet de réponse de la société

populaire de Nantes à celle de Lannion: A Nantes,

le 12 mai 1793, l'an 2 de la République française. Citoyens et frères, nous recevons avec reconnaissance l'offre républicaine que vous nous faites. Nos dangers sont pressants, nous avons éprouvé des revers, mais nous n'avons pas désespéré du salut de la chose publique. Avec votre aide nous en espérerons. Venez donc, venez bien armés. Nous ne vous tendrons pas les bras, ils sont tous levés contre nos ennemis, mais nous vous donnerons place parmi nous aux premiers rangs, et nous vous associerons à la juste vengeance et à la gloire que nous avons juré d'obtenir. Les membres de la société de Nantes. » Les citoyens et frères de Lannion n'arrivèrent pas les chemins étaient fermés, et l'invitation rédigée par le général Canclaux, n'eut aucun résultat, V-Vs.

Averti de leur marche, Canclaux avait ordonné la levée du camp de Saint-Georges, et il venait de rentrer à Nantes avec sa troupe, lorsque l'attaque commença par une vive canonade sur tous les points. Elle se soutint depuis deux heures et demie de matin (29 juin) jusqu'à neuf heures du soir, et pendant tout ce temps Cauclaux ne quilta pas la porte de Rennes, le poste le plus dangereux. Il eut son habit percé d'une balle qui blessa un de ses aides-de-camp. On ne peut nier que ce ne soit à ses bonnes dispositions et à son sangfroid que la république dans cette circonstance critique ait dù la conservation de cette ville importante. Quelques jours après il se porta sur Ancenis d'où il se rendit à Angers, pour se concerter avec Biron sur les moyens de rétablir les communications entre Nantes et la Rochelle; mais le plan qu'ils avaient adopté ne put recevoir son exécution par suite de la mésintelligence qui régnait entre les différents généraux. La crainte d'augmenter les difficultés du moment lui fit refuser son adhésion aux projets des fédéralistes. De retour à Ñartes, il s'occupa de discipliner et d'exercer le peu de troupes laissées à sa disposition. Au mois d'août il reprit l'offensive, délogea les Vendéens de plusieurs postes importants, et se rendit à Saumur pour assister au conseil où devaient être discutés les moyens de mettre promptement un terme à la guerre civile. Il y vit pour la première fois Kléber et les autres généraux de la garnison de Mayence, que le comité de salut public venait de placer sous ses ordres; et, les précédant à Nantes, il y fit préparer une fête pour leur réception. Avec des soldats aguerris et dont la réputation de bravoure ne tarda pas

à pénétrer jusque dans les rangs des Vendéens, Canclaux remporta plusieurs avantages; mais, dénoncé par Ronsin, il fut remplacé le 1er octobre par le général Lechelle dans le commandement de l'armée. Il reçut la nouvelle de sa destitution sur le champ de bataille, au moment où il donnait l'ordre de poursuivre les insurgés en pleine déroute. Aussitôt il revint à Nantes et s'empressa de communiquer à son successeur toutes les notions qu'il avait acquises depuis l'ouverture de la campagne, jusqu'au secret de ses fautes (2). Il resta sans emploi jusqu'à la chute de Robespierre; mais alors on se souvint de ses services, et il fut rétabli général en chef de l'armée de l'Ouest. Ses dispositions étaient faites pour recommencer la guerre, lorsqu'il fut autorisé à suivre le projet de pacification. Sa prudence aplanit toutes les difficultés, et il eut la gloire de conclure avec les chefs de l'armée vendéenne (Voy. CHARETTE, tom. VIII) un traité qui rendit momentanément le calme à ces malheureuses contrées. Remplacé bientôt après par Hoche, Canclaux fut d'abord chargé d'organiser l'armée du Midi. Mais les talents qu'il avait montrés comme négociateur le firent désigner pour l'ambassade d'Espagne. Sa santé ne lui permit pas d'accepter ce poste important. L'ambassade de Naples lui fut confiée en 1796, et, pendant le peu de temps qu'il résida dans cette cour, il sut se concilier l'estime générale. Il eut pour Treilhard, qui ne s'y rendit pas, et qui fut bientôt remplacé lui-même par Garat. A son retour en France, Canclaux fit partie du comité militaire composé des généraux et des

successeur

(2) Voy. Histoire de la guerre de la Vender,

par Beauchamp, I, 291 et suiv.

eut son père (1) pour premier maître de musique, et ses progrès furent si rapides, qu'à l'âge de treize ans elle se fit applaudir au concert spirituel, comme cantatrice, harpiste, pianiste, et compositeur, dans une cantate et un concerto dont on la disait auteur. Elle débuta, en avril 1782, à l'Opéra, dans le rôle d'Iphigénie en Aulide de Gluck, fut immédiatement reçue, et joua l'année suivante celui de Sangaride dans l'Atys de Piccinni. Mais une incongruité qui lui échappa, dit-on, un jour sur la scène, la rendit si honteuse qu'elle en tomba malade, et quitta le théâtre. Toutefois des revers de fortune déterminèrent ses parents à l'y faire reparaître. Les leçons de Molé l'ayant mise en état de jouer, en 1785, à la Comédie-Française, Hermione dans Andromaque, Roxane dans Bajazet, et Aménaïde dans Tancrède, malgré les médiocres succès qu'elle y avait obtenus, elle fut reçue sociétaire à quart de part la même année,

tacticiens les plus habiles. Ayant, au 18 brumaire, offert ses services à Bonaparte, il fut nommé commandant de la 14 division à Caen, puis inspecteur-général de cavalerie, et enfin, en 1804, élu membre du sénatconservateur. En 1813, à l'époque où la France était menacée d'une invasion, il fut envoyé commissaire extraordinaire dans les départements de la Bretagne pour y organiser des moyens de résistance. Il adhéra, comme le plus grand nombre de ses collègues, à la déchéance de l'empereur et fut nommé pair le 4 juin 1814. Ayant été compris par Napoléon dans la nouvelle chambre des pairs qu'il créa en 1815 après son retour de l'île d'Elbe, Canclaux refusa d'y siéger, et fut réintégré par le roi après son second retour. Il y prononça l'éloge de ses collègues Lespinasse et d'Aboville. Il mourut à Paris le 30 déc. 1817. Son corps fut présenté à l'église Saint-Paul, sa paroisse, et transporté à la Saussaye près de Corbeil, où il possédait un domaine. Canclaux avait publié dans sa jeunesse un ouvrage où les principes de la petite guerre sont développés avec une netteté et une précision qui l'ont rendu trèsutile pour les officiers d'avant-garde et les partisans. Il avait été marié deux fois de son premier mariage 1827, dans sa :: il eut une fille, veuve du comte de Colbert, et remariée à M. de la Briffe. Son éloge, prononcé le 8 jan- Conquête du Pérou, en cinq actes, 1785. Cette vier 1818, par le comte de Muy, a été imprimé par ordre de la chambre des pairs.

W

-S.

CANDEILLE (AMÉLIE-JULIE), comédienne, connue aussi dans les fastes de la musique et de la littérature, sous les noms de SIMONS-CANDEILLE et de PÉRIÉ-CANDEILLE, naquit à Paris le 31 juillet 1767. Elle

(1) Pierre-Joseph CANDEILLE, né le 8 décem bre 1744, à Estaires dans la Flandre française, vint à Paris où il fut engagé, en 1767, comme basse-taille coryphée dans les chœurs de l'Opéra. Il se retira, en 1784, avec une pension, voyagea en Italie et en Allemagne, rentra à l'Opéra en 1800 comme chef du chant et professeur, fut sup

primé en 1802, rappelé, en 1804, et définitive

ment réformé en 1805, avec une pension plus forte. Retiré à Chantilly, il y mourut le 27 avril quatre-vingt-troisième année. Ses œuvres musicales sont des motets exécutés au concert spirituel, et cinq opéras joués à l'Académie royale de musique les Fétes de Thalie, 1778; Laure et Pétrarque, 1780; Pizarre, ou la

pièce n'eut que neuf representations, et fut jouée encore quelquefois en 1791, réduite en quatre actes. Castor et Pollux, en cinq actes, eut 150 représentations de 1791 à 1799, et vingt autres à sa reprise de 1814 à 1817. Candeille, en refaisant la musique de cet opéra de Bernard, n'a conservé que trois morceaux de Rameau. Son ouvrage, où figurent des demi-dieux, eut l'honneur de se maintenir au répertoire à une époque où les rois étaient bannis de la scène. L'Apotheose de Beaurepaire, ou la Patrie reconnaissante, ne fut joué que trois fois en 1793. Candeille a laissé quatorze autres opéras non représentés.

par la protection du baron de Breteuil, ministre de la maison du roi, et sur un ordre de Louis XVI qui l'avait vue au théâtre de la cour dans Ariane. Quoique mademoiselle Candeille eût bien la taille imposante de Melpomene, cependant la délicatesse de ses traits, l'expression de sa physionomie, ses cheveux blonds, ses yeux bleus, la blancheur de son teint, la rendaient peu propre au genre tragique. Aussi, cédant aux conseils de Préville et de Monvel, elle crut devoir se borner à la comédie, qui semblait lui promettre des succès plus certains et plus durables. Mais pendant les cinq ans qu'elle passa au Théatre-Français, réduite à doubler ses chefs d'emploi et ses rivales, ou à ne jouer que des rôles insignifiants, elle y aurait constamment végété si elle n'eût voyagé et cultivé à-la-fois ses dispositions littéraires et son talent musical, qui déjà l'avait placée au premier rang des amateurs. Monvel revenant de Suède vit à Lille demoiselle Candeille, et la détermina, en 1790, à le suivre aux Variétés du Palais-Royal, où elle obtint un trai tement double de ce que lui rapportait son quart de part au théâtre du fau bourg Saint-Germain: elle eut de plus un intérêt dans l'administration du nouveau spectacle, qui, recruté bien tôt par l'arrivée de Talma, Dugazon, Grandmesnil, madame Vestris et quelques autres transfuges de la Comédie-Française, prit, en 1791, le titre de Theatre de la rue de Richelieu, puis, en 1793, celui de Theatre de la République. Made. moiselle Candeille y parut avec avantage dans plusieurs rôles de coquettes des pièces de Marivaux, de Destouches, etc., dans la rieuse de l'Amant bourru, etc. Elle en créa quelques-uns, entre autres celui de

ma

la Jeune Hôtesse, où elle chantait, en s'accompagnant sur la harpe, un air dont elle avait composé la musique. Ce rôle un peu faux fit plus d'honneur à son talent que la pièce n'en avait fait à celui de l'auteur (Voy. FLINS DES OLIVIERS, tom. XV). Toutefois, il faut le dire, malgré tous les dons physiques dont la nature avait comblé mademoiselle Candeille, malgré son intelligence, son esprit, sa diction pure et soignée, et l'art qu'elle mettait dans tous ses rôles, elle semblait dépourvue de sensibilité ou du moins des moyens de l'exprimer et de la communiquer sur la scène. Sa voix assez forte et sonore était un peu sèche, un peu

sourde et rarement variée dans ses inflexions. Ses gestes trop en avant, comme ceux, de Molé son maître, choquaient davantage, parce que ses bras étaient plus longs. On lui reprochait surtout de s'écarter trop souvent du ton de la nature pour prendre

des manières précieuses; et la richesse même de sa taille semblait être un obstacle à la grâce et à la vérité de ses développements. Aussi était-elle peu favorablement accueil. lie du public, qui, lui soupçonnant l'intention trop marquée de rivaliser avec mademoiselle Contat, ne lui rendait même pas toute la justice qu'elle méritait. Ce fut le 27 décembre 1792 que mademoiselle Candeille se plaça au rang des auteurs dramatiques en faisant représenter, sous le voile de l'anonyme, Cathe rine, ou la Belle Fermière, comédie en trois actes, en prose, annoncée et refusée sous le titre de la Fermière de qualité, qui indiquait mieux le sujet et le principal personnage, mais que les circonstances politiques forcèrent de supprimer. Cette pièce, un peu romanesque et dont l'idée paraît em

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