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justice, il ne prit aucune part aux in trigues qui amenèrent le 18 brumaire. L'avant-veille de ce grand évènement, Bonaparte lui fit faire des ouvertures qui ne furent pas accueillies d'une manière positive: « Je ne veux point de tergiversations, répliqua « le futur dictateur à l'agent secret « de cette mission. Qu'ils ne pensent « pas (5) que j'aie besoin d'eux; qu'ils se décident aujourd'hui, « sinon demain il sera trop tard; « je me sens assez fort à présent «< pour être seul. >> Le rigorisme de Cambacérès ne tint pas longtemps; car il fut conservé par Bonaparte au ministère de la juset signala la nouvelle ère gouvernementale en adressant aux autorités judiciaires une lettre ministérielle pour annoncer que des codes allaient être établis « sur les « bases immuables de la liberté, de « l'égalité des droits et du respect dù « à la propriété. » Peu de jours » Peu de jours après il fit aux consuls un rapport dans lequel il exposa qu'il était inutile, pour le maintien de la tranquillité, de soumettre les proscrits à la déportation; regardant comme suffisant de les placer sous la surveillance de la haute police. La décision prise en conséquence annonça enfin aux émigrés des jours meilleurs. Le 25 décembre (six semaines après le 18 brumaire), Cambacérès devint comme second consul, collègue de Bonaparte qui lui laissa la haute main sur la justice, tandis que la direction des financesétait abandonnée au troisième consul Lebrun. On a dit de ces deux hommes d'état qu'ils ressemblaient plutôt à deux témoins qu'à deux collègues du premier consul. Ce

(5) Les mêmes ouvertures avaient été faites à Lebrun, depuis troisième consul et duc de Plaisance.

qui est bien certain, c'est qu'il n'eut pas à leur reprocher de l'avoir beaucoup gêné dans sa marche ascendante vers le trône impérial. Toutefois tandis que Lebrun se tenait à l'écart, Cambacérès se montrait assidu auprès de Bonaparte: tous les jours il travaillait avec lui. Bourrienne prétend dans ses Mémoires que plus d'une fois le premier consul dit à son grave collègue, en lui pinçant légèrement l'oreille: «Mon pauvre Camba« cérès, je n'y peux rien; votre affaire « est claire: si jamais les Bourbons « reviennent, vous serez pendu. » — Un sourire forcé, un rire jaune, ajoute l'historien, contractait alors la figure plombée de Cambacérès: ce sourire était habituellement sa seule réponse. Cependant une fois il osa dire? « Allons, laissez là vos mauvaises plaisanteries. » On peut à la rigueur admettre cette anecdote, à laquelle les héritiers de Cambacérès semblent avoir attaché beaucoup trop d'importance en prenant la peine de la réfuter. Bonaparte ne pouvait ignorer que Cambacérès n'était pas régicide (6). C'était précisément parce qu'il ne l'était pas, tout en ayant donné beaucoup d'autres gages à la révolution, que le premier consul l'avait choisi pour collègue. On a dit encore que, lorsque dans le conseil Cambacérès s'opposa au meurtre du duc d'Enghien, Bonaparte lui demanda vivement: « Depuis quand le <«< sang d'un Bourbon vous fait-il « peur ?» Bonaparte n'était pas homme à prodiguer de pareils mots :

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(6) Voici comme Napoléon lui-même s'est

exprimé sur le compte de Cambacérès, dans le

Mémoire qu'il dicta à Sainte-Hélène sur le 18 brumaire: « Cambacérès, d'une famille honora<«ble du Languedoc, était àgé de cinquante « ans; il avait été membre de la Convention, <<< et s'était conservé dans une mesure de modé« ration. Il était généralement estimé. Sa car« rière politique n'avait été déshonorée par « aucun excès, etc. >>

il ne faisait pas de telles gaucheries. Lui, dont la politique fut toujours d'éteindre le feu du volcan révolutionnaire et de rapprocher les partis, n'aurait eu garde, comme il le dit plus tard à Sainte-Hélène, de jeter du combustible sur le brasier. Au reste, on ne sait pas encore aujourd'hui toute la vérité sur cette fameuse délibération. Cambacérés, à la proposition faite par le grand-juge d'enlever le prince de vive force sur le territoire de Bade, opposa en effet une grave objection. Il fit observer, si l'on en croitles Mémoires du duc de Ro

vigo, que, puisque le duc d'Enghien venait quelquefois sur le territoire français, ainsi qu'on le disait, il était plus simple de lui tendre un piége et piége et de lui appliquer la loi sur les émigrés; à quoi il lui fut répondu : « Parbleu, <«< vous nous la donnez belle ! Après « que les journaux ont été remplis des « détails de cette affaire, vous croyez qu'il donnera dans un piége » (7).

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(7) Cambacérès, selon une autre version plus accreditée et plus probable, parla avec véhéinence contre l'arrestation du duc d'Enghien: « Dans « l'intérêt de la France, dans l'interêt du premier « consul, dit-il, je m'oppose, en tant que me le « permet la voix consultative que la constitu. «tion m'accorde, à l'arrestation et à la mise en

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Dans cette occasion Cambacérès se conduisit comme il le fit constamment depuis: après avoir donné un bon conseil qui ne fut pas suivi, il laissa faire celui qui était devenu son maître. Alors, comme toujours, il se bornait au rôle de premier exécuteur des plans de Bonaparte, pour les parties qui furent abandonnées à sa direction. Le Code civil et l'organisation judiciaire sont en particulier son ouvrage. On y reconnaît cette modération, cet esprit conservateur, cette foi à l'expérience, cette défiance pour toute innovation, enfin celle aversion pour toute démocratie qui faisait le fond de son caractère. On lui doit pour la composition des tribunaux les excellents choix qui se firent alors d'une foule de magistrats probes, instruits, tenant aux anciennes familles parlementaires, et que la restauration n'eut rien de mieux à faire que de confirmer. Le Code de procédure fut aussi l'ouvrage de Cambacérès. Ce fut sous ses auspices que l'on vit reparaître au palais les robes de juges et d'avocats qui, avaient été proscrites depuis 1792.

« jugement do duc d'Enghien, à moins qu'on Il logeait sur la place du Car

<< ne le surprenne en armes, ou conspirant en « deçà de la frontière.» Tandis que Cambacérès parlait, Bonaparte violemment irrité jetait sur lui des regards foudroyants, et s'adressant à lui lorsqu'il eut fini: « Vous êtes, lui dit-il, de« venu bien avare du sang des Bourbons! En « vérité pouvez-vous croire à la possibilité de « faire venir par ruse le duc d'Enghien sur « notre territoire après que tous les journaux « de l'Europe lui auront donné l'éveil ? » Au sortir de la séance Cambacèrès offrit, dit-on, sa démission qui ne fut pas acceptée:« Ah! vous «avez eu de la rancune d'un propos qui m'est « échappé, lui dit Bonaparte, mais aussi j'étais « loin de m'attendre que ce prince vous tint << tant au cœur. » Après l'arrestation, Cambacérès ne s'opposa pas moins vivement à la mort du prince, tirant ses objections de la mort de Louis XVI. Voici encore les paroles qu'on a prè tées à Cambacérès : « Croyez-moi, lui dit-il, il « y a un sang qui pèse plus que les autres sur « le cœur des homicides, et qui tache davantage. « Je crois étre innocent du supplice du feu roi. "Eh bien! je sens malgré cela des remords dans « le calme de la nuit; maintes fois, au milieu de

rousel, à l'ancien hôtel d'Elbeuf qu'il occupa jusqu'en 1814, et qui a été abattu il y a peu d'années. C'est là que dès le consulat il donnait des dîners somptueux il fut l'Api

:

« l'exercice de mes fonctions, il me semble que « chacun, à l'instant où il se prosterne en quelque « sorte pour me saluer plus humblement, mur« mure à mon oreille le mot regicide. Et pourtant, « je vous le répète, j'ai la certitude de ne pas « l'être. Questionnez les hommes francs, Richard, « Cochon, Courtois, Ramel, David même, ils << vous diront leurs regrets, leur épouvante, ce « qui les poursuit sans relâche. Ne faites vous « aucune différence, dit Bonaparte, entre des « sujets qui condamnent un roi à mort et un « chef qui fait juger un conspirateur, n'importe « son rang?» Cambacérès ne répliqua pas; sou geste annonça seulement sa protestation contre ce qui allait avoir lieu, et il s'éloigna.

cius de l'époque; et la chère exquise qu'on faisait chez lui prouve que sous la république l'art culinaire avait fait des progrès bien plus réels que la liberté. Cambacérès représentait assez bien; quoiqu'il ne fût pas beau, sa figure et sa démarche ne manquaient pas d'une sorte de dignité. Malgré le luxe de ses dîners il pas sait pour être fort parcimonieux; du reste probe, pur de tout agiotage, et ne connaissaut pour s'enrichir d'autre voie que l'économe et habile administration de ses immenses traitements. En cela il fut bien secondé par le notaire Noël, qui était l'un des commensaux les mieux accueillis et les plus assidus de l'hôtel d'Elbeuf. Dès son consulat, Cambacérès prit l'habitude de ces fameuses promenades au Palais-Royal et dans le passage des Panoramas, où il se donnait en spectacle avec ses deux acolytes, les marquis de Villevieille et d'Aigrefeuille, formaut entre eux un si plaisant contraste l'un par son excessive maigreur, l'autre par son incroyable embonpoint. Après l'établissement de l'empire, ces promenades devinrent encore plus curieuses par le costume de monseigneur et de ses suivants, tous trois en grand habit français, l'épée au côté, les cheveux en bourse, le chapeau sous le bras, sans parler des croix et des cordons qui chamarraient son altesse. C'était mieux qu'une comédie; car elle se jouait dans le monde réel. Ce ridicule et bien d'autres travers qu'on prêtait à Cambacérés, et qu'il suffit d'indiquer, n'ôtent rien à la réalité des services qu'il a rendus à l'état et à une foule de particuliers qui n'ont pas tous été ingrats. Approbateur zélé des mesures de Napoléon pour relever les autels, il concourut avec joie au concordat. Depuis cette épo

que, le second consul assistait
avec solennité tous les diman-

ches à la grand'messe à l'église
de Saint-Germain-l'Auxerrois, sa
paroisse; il se piquait d'accomplir
envers son curé tous les devoirs d'un
paroissien zélé et charitable. On dit
même qu'il n'aurait pas été éloigné
du rappel des jésuites; mais Bona-
parte ne voulut jamais en enten-
dre parler. Cette tendance à ra-
mener tout ce qui était ancien ex-
posait quelquefois Cambacérès aux
railleries de son jeune collègue (8).
Au mois de janvier 1804, quand
Napoléon songea à se faire empe-
reur, ce fut à Cambacérès qu'il
s'en ouvrit le premier; et celui-ci
ne manqua pas d'applaudir à un pro-
jet si bien selon son cœur. « Il était
« persuadé, disait-il, qu'il y avait
« dans la nation un retour complet
« aux formes de la royauté. » ‘La
dignité perpétuelle d'archi-chance-
lier devait être pour lui un ample dé-
dommagement pour la perte du titre
temporaire de second consul avec une
autorité si mal définie. Lorsque le
moment parut arrivé, il ne fut
pas
des derniers à voter l'établissement
de l'empire. Quand il fut question
du sacre, en homme des vieilles
traditions, il dit : « Reims va re-
prendre son ancienne splendeur ; »
mais Napoléon avait bien d'autres
pensées; et, quand il les eut révélées
à Cambacérès, celui-ci dit à Fouché
en sortant du cabinet impérial : « Cet
<< homme recommence Charlemagne,
«< mais il
ne finira pas comme Louis-

(8) On lit dans le Mémorial de Sainte-Hélène « Vint ensuite Cambacérès que Napoléon disa être l'homme des abus, et qui avait un pe chant décidé pour l'ancien régime, tandis que le brun au contraire avait une forte pente au sen opposé c'était l'homme des idéalités ; et voil

les deux contre-poids entre lesquels s'était plac le premier consul, qu'on appela si plaisamme dans le temps le tiers consulidé, »

<«<le-Débonnaire. » Au sacre, l'ancien conseiller à la cour des aides aurait voulu, en homme parlementaire, la présence des pairs; mais Napoléon rejeta encore cet avis: le mot de pair sonnait mal à son oreille. Sous l'empire, Cambacérès sembla avoir reçu de Napoléon la mission de représenter pour lui. Les cercles n'avaient jamais lieu aux Tuileries durant les continuelles absences du maître, en sorte que toute la pompe de salon retomba sur l'archi-chancelier. Naturellement ami du faste et de la représentation, celui-ci se conforma sans peine aux désirs de l'empereur. Le député de l'Hérault avait toujours affecté, même à la Convention, un maintien digne, et voulait que ses entours annonçassent la gravité. On ne paraissait devant lui que dans toute la sévérité du costume français. On l'a peint tout entier en lui prêtant ce mot: « Devant le monde appelez« moi votre altesse, et dans l'inti« mité, seulement monseigneur. » Les soirées de l'archi-chancelier avaient lieu le mardi et le samedi. Le samedi était le grand jour : cinquante convives s'asseyaient à sa table la salle à manger était vaste et brillante; le diner somptueux; mais certaines mesquineries de détail venaient révéler parfois que le repas était fourni à l'entreprise, à tant par tête. Le dîner achevé, les convives allaient prendre le café dans une autre salle. La foule des visiteurs arrivait cependant, et garnissait les trois salons en enfilade. Après le café, on ouvrait les battants, et des huissiers la chaîne d'or au cou annonçaient de porte en porte Monseigneur. A ce nom chacun se levait, les femmes pour reprendre leur fauteuil, sur l'invitation du prince, les hommes pour ne plas

se rasseoir, à moins qu'ils ne comp-
tassent parmi les premiers person-
nages de l'empire. Une haie se for-
mait des deux côtés; Monseigneur
cheminait au milieu jusqu'au dernier
salon, gratifiant l'un d'un regard,
l'autre d'un sourire, celui-ci d'un
geste, celui-là d'une parole. Le
mardi les dîners étaient moins nom-
breux ; il était permis ce jour-là aux
hommes de quitter leur épée, avant
de se mettre à table. Ceux qui avaient
à parler au prince le pouvaient pea-
dant le café, sans trop lui déplaire:
il causait alors volontiers. Dès que
huit heures et demie arrivaient, un
valet de chambre entrant dans le
salon disait à haute voix: la voiture
de Monseigneur. 'Aussitôt le prince
faisait à son cercle une gracieuse ré-
vérence, passait dans sa chambre, et
chacun de partir. On voit parces détails
qui demanderaient la plume de Saint-
Simon, que Louis XIV ne tenait pas
plus sévèrement à l'étiquette que
l'ancien député de l'Hérault. Ces
soirées, toujours fort nombreuses, réu-
nissaient les notabilités de la France
et de l'Europe. Les plus hauts fonc-
tionnaires de l'état y venaient assidû-
inent. On savait combien Napoléon
montrait de considération au prince
archi-chancelier : aussi tous les cour-
tisans, depuis les plus humbles jus-
qu'aux plus huppés, se conduisaient
en conséquence. Cambacérès régnait
ainsi à Paris par sa représentation
continuelle: ses soirées avaient lieu
en toute saison ; et il n'allait presque
jamais à la campagne. Napoléon se
reposait sur lui en toute confiance,
pour la marche ordinaire du gouver
nement. Il avait vu combien il y avait
de connaissances, de bon sens, de
calme, et de raison dans son archi-
chancelier. Econome, rangé, pru-
dent, ennemi des mesures violentes

et capricieuses, aimant la loi, Cambacérès, en effet, possédait au suprême degré ces qualités que les despotes habiles aiment surtout à rencontrer dans leurs premiers subalternes. Entre autres princes de l'Europe qui venaient régulièrement chaque mardi et chaque samedi faire leur cour au prince de Parme, on citait le duc de MecklembourgStrelitz, frère de la reine de Prusse. En dépit de sa dignité toujours un peu exagérée, Cambacérès dans ses réceptions se montrait obligeant, aimable même, quand il oubliait de faire le prince. Comme chef de la magistrature, il portait dans ses fonc tions, avec une conscience éclairée, une bienveillance qui n'avait pas même besoin d'être provoquée par les sollicitations. Quand Napoléon revenait de ses campagnes, la première personne qu'il voulait voir était l'archi-chancelier. Cambacérès présidait le conseil d'état en l'absence de l'empereur; et même, quand celui-ci devait y venir, il ouvrait la séance et entamait ce qu'on appelait le petit ordre du jour, c'est-à-dire les affaires d'une importance secondaire. Il ne cessa jamais d'avoir la plus grande part à la discussion des lois. Quand les commissions du corps législatif et du tribunat nommés pour les préparer de concert ne s'entendaient point, elles allaient tenir des séances régulières sous la présidence de l'archi-chancelier, qui réussissait toujours à les mettre d'accord. Dans le conseil privé, sa voix consultative fut constamment pour les mesures de modération et de prudence; et, sans doute, si Napoléon l'eût plus souvent écouté, il ne serait pas mort à Sainte-Hélène. Il faudrait indiquer une à une toutes les fautes qui perdirent l'empereur, pour rappeler

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tous les bons conseils inutilement donnés par l'archi-chancelier. Il n'avait pas approuvé l'arrestation de Moreau. Napoléon dans cette occasion l'écouta avec presque autant d'impatience que dans l'affaire du duc d'Enghien. Il s'opposa à l'injuste agression contre l'Espagne. Lors de la disgrâce de M. de Talleyrand, il détourna l'empereur de le faire arrêter; et en cela il rendit, sans le vouloir, un merveilleux service à la cause des Bourbons. Plus tard (en 1811), il approuva fortement le projet qu'eut un instant Napoléon de terminer la malheureuse affaire de la Péninsule; mais il était trop tard. En 1809, lorsque l'empereur lui demanda quel effet avait produit sur l'opinion le décret par lequel il avait dépouillé le pape de ses états, Cambacérés osa encore lui faire entendre la vérité. Dans le conseil tenu à

en

propos de l'excommunication lancée par Pie VII contre Napoléon, l'archi - chancelier fut d'avis d'éviter toute violence, et de se borner à étouffer l'effet de la bulle, prenant toutes les mesures pour empêcher qu'elle ne devînt publique en France. La conduite de Cambacérès ne fut pas moins louable dans l'affaire du divorce: il s'y opposa au nom de la religion et des devoirs les plus sacrés ; puis il s'éleva contre toute alliance étrangère surtout avec l'Autriche : «< Voyez, sire, dit-il en terminant, ce que cette alliance a valu à votre prédécesseur. » Sincèrement attaché à Joséphine, il ne voulut point se charger de lui annoncer la résolution de son ingrat époux. « Laissez-moi, dit-il à l'empereur, « la mission de la consoler dans son <«< malheur. » Ici, comme toujours, il se rendit encore l'exécuteur ponctuel de ce qu'il n'avait pas approuvé.

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